Invité à une conférence en Egypte sous le thème ‘Intégration et participation vers une transformation à la démocratie’, organisée aujourd’hui lundi 24 décembres, par le haut commissariat des droits de l’homme et le centre médiatique de l’ONU au Caire, l’activiste algérien pour les libertés et les droits de l’homme Kamel Eddine Fakhar a pris la parole pour donner image de la situation en cours dans son pays.
«En Algérie le régime se maintient par la terreur» juge t il, «il terrorise l’opposition quand il ne peut pas la corrompre avec de l’argent du pétrole» ajoute t il.
«A la différence de notre voisin le Maroc, qui ouvrit depuis des années les portes grandes ouvertes face aux canaux du changement, le pouvoir en Algérie se fait sien, un grand dessein, museler sinon anéantir toute opposition ou tout mouvement crédible pour les droits de l’homme» s’ulcère t il, rapporte le quotidien égyptien Al Ahram.
Il affirma, que le régime utilise les mauvais exemples de la Libye et de la Syrie pour apeurer le peuple algérien que toute volonté de changement ne le conduirait qu’à des carnages similaires.
Il conclut que sans démocratie en Algérie loin seront les développements économiques, sociales et des droits.