Les arrestations et la répression s’abattent sur le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK). Ses militants dont le président du MAK ont été arrêtés par la police politique algérienne à Tizi Ouzou.
Dans un communiqué le Congrès Mondial Amazigh (CMA) dit suivre " avec appréhensions et attention ces nouveaux développements sur la scène politique kabyle, qui risque de faire basculer à tout moment l'ensemble du territoire Kabyle dans la violence" et condamne "avec la plus grande fermeté ces répressions injustifiées du pouvoir Algérien contre un mouvement qui agit sur le terrain politique et de manière pacifique dans la légalité du droit international, notamment la déclaration universelle des droits de l'homme , le pacte international relatif aux droits civils et politiques et la déclaration des nations unis sur les peuples autochtones , pourtant toutes ratifiées par l'Algérie."
Le Congres Mondial Amazigh "exige instamment du pouvoir algérien de mettre fin à ces pratiques contraires aux conventions internationales, et rappel à ce dernier qu'il ne peut se défaire continuellement de ses obligations internationales impunément", poursuit le communiqué.
Le CMA avertit également qu’il ne manquera pas de saisir toutes les instances internationales chargées de la protection et de la défense des droits de l'homme ainsi que les autres ONG qui activent dans ce domaine.
"A cet effet, un rapport détaillé de toutes les violations commises sera transmis aux instances Onusiennes, Européennes et Africaines des droits de l'homme", ajoute le CMA.