Elles subissent les pires atrocités de la part de leurs bourreaux sans trouver une oreille attentive à qui se plaindre. Les victimes souffrent en silence. Elles ne peuvent pas protester. Selon certaines activistes qui ont réussi à prendre contacts avec le monde extérieur de ces camps, les habitants internés à Tindouf, au sud Ouest d’Algérie, non loin des frontières Marocaines, un collectif de femmes est né dans la clandestinité et des liens ont été d’ores et déjà noués avec des ONG Européennes afin de faire éclater ce scandale.
« Nous avons des preuves irréfutables des exactions commises contre nos femmes et certains militaires algériens, notamment de hauts gradés, sont identifiés. Nous allons dans les premiers temps sensibiliser l’opinion internationale sur ces graves affaires d’atteintes aux droits de l’homme et par la suite des poursuites judiciaires au niveau des instances internationale ne sont pas à écarter », nous a déclaré Hamed, un jeune du Sud de Maroc, que la situation dans laquelle vivent ses compatriotes est insupportable dans les camps de Tindouf.
D’autres dépassements ont été signalés par le passé par les habitants du Sud du Maroc, qui sont presque tous des amazighones, que le régime algérien veut arabiser à tout prix. Des milliers de citoyens sont pris en otages dans des conditions humanitaires très précaires.