Aussi, de nombreuses ONG’s et personnalités venues de nombreuses régions de la planète ont tenu à saisir cette opportunité pour réaffirmer devant la 4ème Commission de l’ONU, leur ferme soutien à l’initiative marocaine d’autonomie pour le Sahara proposée par le Royaume du Maroc et plaider le droit des Sahraouis séquestrés dans les camps du polisario à retourner librement au Maroc, leur patrie.
Pour argumenter leurs thèses, ces intervenants ont évoqué les différents aspects de la question, qu’il s’agisse de l’histoire, de la culture, du développement ainsi que du présent comme de l’avenir de cette région.
Il y a lieu de signaler que parmi ces intervenants figuraient, outre des marocains issus des provinces sahariennes marocaines, d’anciens hauts fonctionnaires de l’ONU versés dans le sujet, des universitaires et experts, ainsi que des ONG’s internationales.
Tous ont, dans leurs analyses sur la question, fait la démonstration devant les membres de la 4ème Commission de l’ONU de la pertinence de l’initiative marocaine sur le Sahara, qualifiée, d’ailleurs, de « sérieuse et crédible » par le Conseil de Sécurité de l’ONU, et du bien-fondé de la marocanité du Sahara.
Une prospérité facilitée par les autorités sécuritaires algériennes et le polisario qui ont profité du désespoir et de la frustration d’une population séquestrée, notamment parmi les jeunes, à des fins purement mercantiles et destabilatrices.
C’est ainsi que des membres de ces groupes terroristes ont pu s’infiltrer en toute liberté dans les camps des séquestrés sahraouis de Tindouf pour y diffuser leurs idéologies et y recruter de nouveaux membres en toute quiétude au profit d’ AQMI et du MUJAO.
Aussi, une combinaison diabolique du séparatisme et du salafisme jihadhiste se propageant dans les camps de Tindouf est plus que d’actualité et menace toute la région sahélo-saharienne.
Une menace qui ne pourrait être éliminée que si la communauté internationale, unanime, se décidait à ne pas laisser pourrir la situation ou à faire le jeu du polisario qui développe aujourd’hui une idéologie terroriste.
Un soutien qui a été salué par la communauté internationale et qui prouve, si besoin est, que le Maroc reste attaché à régler rapidement et définitivement ce différend et à immuniser cette région contre les menaces réelles de terrorisme et de déstabilisation qui la guettent.
C’est pourquoi, le Maroc, bien que non membre de l’Union Africaine (UA), est et restera africain. Il est fier de ses relations historiques avec ses pairs du continent et déploie toute son énergie pour renforcer la sécurité et la stabilité des Etats africains dans le strict respect de leur indépendance, souveraineté, intégrité territoriale et unité nationale.
Le Maroc reste, et restera mobilisé pour contribuer efficacement à tout effort de lutte contre le terrorisme, la criminalité transnationale, le trafic de drogue et d’êtres humains qui menacent la quiétude des pays africains, notamment dans la région sahélo-saharienne et dans la Corne de l’Afrique.
Au regard de ce qui précède, Il semble urgent au Maroc et à ses soutiens que la “RASD” soit exclue de l’Union Africaine afin que le Maroc puisse retrouver sa place qui a toujours été la sienne auprès de ses frères africains et que la menace terroriste dans la région soit annihilée
Une urgence que ne cesse de réitérer les démocraties africaines, qui constituent aujourd’hui plus des deux tiers des Etats africains.
Ces pays ont parfaitement compris qu’à vouloir le nier, à vouloir appréhender la question du Sahara avec des œillères, placées à l’époque par le régime algérien de Boumedienne, et en niant ce contexte régional inquiétant et perturbant, c’est être prisonnier du passé et refuser obstinément le présent et l’avenir tels qu’ils devraient être.
En conclusion, on peut dire que l