Nasser Bourita: Le Conseil de sécurité a fait preuve de « responsabilité et de pondération »

Le Conseil de sécurité de l’ONU, réuni jeudi à New York pour examiner la question du Sahara marocain sur fond des propos du SG de l’ONU Ban Ki-Moon, a fait preuve de « responsabilité et de pondération », a affirmé, vendredi à Rabat, le ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, M. Nasser Bourita.

« S’agissant de la réunion du Conseil de Sécurité, l’important pour le Maroc est le résultat des discussions et le fait qu’il n’ait publié ni résolution ni décision, démontre qu’il traite la question avec responsabilité et pondération », a souligné M. Bourita, lors d’une conférence de presse au siège du ministère.

 

Il a précisé que le « Conseil de Sécurité de l’ONU a ainsi pris en considération tous les tenants et aboutissants du dossier », du fait qu’il ne s’est pas arrêté uniquement sur les décisions du Maroc, suite aux dérapages du SG de l’ONU, mais également sur leurs motivations.

 

Notant que le dossier du Sahara marocain se trouve entre les mains du Conseil de Sécurité, le ministre a relevé que le Maroc conçoit la mission de « facilitation », menée par le SG de l’ONU ou son envoyé personnel, « comme une mission régie par des paramètres définis par les résolutions du Conseil de sécurité ».

 

Et d’ assurer que le Maroc gère les développements de la question de son intégrité territoriale avec « sérénité », tout en faisant preuve de « vigilance » vis-à-vis de toutes les nouveautés sur ce sujet.

 

Il est à rappeler que suite aux déclarations « inacceptables » du Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon sur le Sahara et à ses agissements « inadmissibles » durant sa récente visite dans la région, le gouvernement marocains a décidé « les mesures immédiates ».

 

Il s’agit d’une réduction significative d’une grande partie de la composante civile et plus particulièrement le segment politique de la mission onusienne au Sahara (MINURSO), l’annulation de la contribution volontaire qu’accorde le Maroc au fonctionnement de cette mission onusienne et l’examen des modalités de retrait des contingents marocains engagés dans les opérations de maintien de la paix.