La Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme a reconnu, ce jeudi à Rabat, qu'elle ne s'est jamais rendue à Tindouf, les camps des séquestrés sahraouis contrôlés par les séparatistes du polisario sous le commandement de l'Algérie.
La Haut commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Navi Pillay, a reconnu, ce jeudi, qu'elle ne s'est jamais rendue à Tindouf, les camps des séquestrés sahraouis contrôlés par les séparatistes du Polisario sous le commandement de l'Algérie, lors d'une conférence de presse à Rabat tenue à l'issue de sa visite officielle de quatre jours au Maroc. "C'est vrai... je ne me suis pas encore rendue à Tindouf", a-t-elle souligné en réponse à une question sur les violations des droits de l'homme dans ces camps où les réfugiés vivent dans des conditions inhumaines. En marge de la visite de Navi Pillay au Maroc, plusieurs observateurs se demandent comment les ONG internationales se permettent de critiquer le Maroc sur des cas isolés en matière des droits de l'Homme et se taire sur les terribles souffrances des séquestrés de Tindouf qui n'ont jamais été libres ni de circuler, ni de s'exprimer ou de manifester.