C'est une première au Maghreb, le film sur le dernier bastion de l'esclavagisme au monde, les camps algériens du polisario 'Stolen' a été présenté au public du festival du film amazigh dans la capitale du Souss, en présence de ses deux réalisateurs australiens, Violeta Ayala (d'origine bolivienne) et Dan Fallshaw.
'Stolen' raconte le calvaire d'une jeune esclave sahraouiedans les camps, séparée de sa mère qu'elle n'a pu rencontrer que des dizaines d'années après sa naissance, sur intervention des nations unies.
Sa mère elle même esclave, avait été hérité comme un bien par son maître, qui l'a engrossé plusieurs fois, lui donnant des enfants esclaves qu'il ne reconnait jamais.
Les deux australiens qui s'étaient déplacé dans les camps en soutiens aux thèses séparatistes du polisario, découvrissent alors la triste réalité, l'esclavagisme sur lesol algérien, entretenu par le Polisario.
Au détriment de leur vie, les deux activistes se meuvent cinéastes et tournent Stolen, pour porter la voix des détenus des camps, au monde.
Ils seront detenus plusieurs jours par le polisario avant d'être libérés sur pression internationale, l'enregistrement sera sauvé grâce à un passeur vers la Mauritanie.