Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unis pour l’affaire du Sahara, l'américain Christopher Ross, entamera une tournée dans la région, au Maroc, en Algérie et à Tindouf capitale du Polisario, en plus de la Mauritanie et l’Espagne. Annonçant cette tournée, le porte parole de l’ONU, le britannique Martin Nesirky s’est dit incapable de préciser la forme que prendra le voyage de Ross au Maroc, non seulement parce que sa visite sera la première depuis qu’il ait été déconfiancé par le Royaume, mais parce que l’ONU et Ross ignorent qui le recevra à Rabat, Le Roi Mohammed VI, le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane, le ministre des affaires étrangères Saad Dine El Otmani, le ministre délégué aux affaires étrangères Youssef Amrani ou un commis de moindre importance.
Nesirky a assuré que Ross sanctionnera sa tournée par un rapport, qu’il soumettra au conseil de sécurité, portant recommandations pour relancer le processus de négociations entre le Maroc et les séparatistes et l’Algérie, dans des rounds de pourparlers qui seront officielles et traitant du vif du sujet, rompant ainsi avec sa précédente méthode qui privilégiait des négociations informelles. A la question si le Maroc n’a accepté le retour de Ross que contre le non traitement du sujet des droits de l’homme au Sahara par l’ONU ? Nesirky est resté muet.
De son coté Saad Dine El Otmani, dans une interview accordé au journal de l’USFP, Al Itihad Al Ichtiraki, avait expliqué que Ross ne sera le bienvenu au Maroc, que s’il se sépare de ses affinités pro-polisariennes et se comporte droitement.