"Il s'agit d'un contexte où convergent des séparatistes militairement entrainés et les militants extrémistes d'AQMI, les deux étant mus par des considérations pragmatiques pour arriver à leurs propres fins, comme en témoigne la situation dans le nord du Mali", a expliqué M. Pham dans une interview à la MAP.
Cette situation, a-t-il souligné, a pour corollaire l'exacerbation de la situation humanitaire et des droits de l'homme dans les camps de Tindouf, au mépris des conventions internationales pertinentes "tant est si bien qu'aujourd'hui on peut parler de misère générationnelle au sud ouest de l'Algérie, sans la moindre opportunité économique ou politique".
"Nous avons là les ingrédients d'une situation potentiellement explosive pour la région", a mis en garde M. Pham, qui est souvent sollicité par le congrès des Etats Unis dans le cadre d'auditions sur la sécurité en Afrique en général et dans le Maghreb et le Sahel en particulier.
L'expert américain a, dans ce contexte, pointé du doigt "la responsabilité du gouvernement algérien qui a laissé prospérer la politique du pire dans les camps de Tindouf".
"Les séparatistes pensent qu'ils peuvent utiliser les extrémistes pour arriver à leurs propres fins, mais finissent, en fin de compte, par leur servir de laquais comme en témoigne la tournure qu'a pris l'alliance de circonstance entre les Touaregs et les islamistes radicaux dans le nord du Mali", relève-t-il.
En s'alliant avec AQMI, qui figure sur la liste du Département d'Etat US des organisations terroristes étrangères, "les Touaregs ne s'imaginaient pas au début qu'ils allaient finir par faire les frais des ambitions radicales de ce groupe terroriste".
Et de s'interroger "sur l'origine des moyens logistiques considérables et des armes dont disposent les extrémistes qui occupent le nord du Mali, un territoire aussi grand que la France, sans ressources, ni activités économiques génératrices de revenus". "Ces véhicules et armes, a-t-il noté, ne peuvent certainement pas provenir de la Mauritanie voisine et encore moins du Niger mitoyen".
Cette situation, a-t-il souligné, a pour corollaire l'exacerbation de la situation humanitaire et des droits de l'homme dans les camps de Tindouf, au mépris des conventions internationales pertinentes "tant est si bien qu'aujourd'hui on peut parler de misère générationnelle au sud ouest de l'Algérie, sans la moindre opportunité économique ou politique".
"Nous avons là les ingrédients d'une situation potentiellement explosive pour la région", a mis en garde M. Pham, qui est souvent sollicité par le congrès des Etats Unis dans le cadre d'auditions sur la sécurité en Afrique en général et dans le Maghreb et le Sahel en particulier.
L'expert américain a, dans ce contexte, pointé du doigt "la responsabilité du gouvernement algérien qui a laissé prospérer la politique du pire dans les camps de Tindouf".
"Les séparatistes pensent qu'ils peuvent utiliser les extrémistes pour arriver à leurs propres fins, mais finissent, en fin de compte, par leur servir de laquais comme en témoigne la tournure qu'a pris l'alliance de circonstance entre les Touaregs et les islamistes radicaux dans le nord du Mali", relève-t-il.
En s'alliant avec AQMI, qui figure sur la liste du Département d'Etat US des organisations terroristes étrangères, "les Touaregs ne s'imaginaient pas au début qu'ils allaient finir par faire les frais des ambitions radicales de ce groupe terroriste".
Et de s'interroger "sur l'origine des moyens logistiques considérables et des armes dont disposent les extrémistes qui occupent le nord du Mali, un territoire aussi grand que la France, sans ressources, ni activités économiques génératrices de revenus". "Ces véhicules et armes, a-t-il noté, ne peuvent certainement pas provenir de la Mauritanie voisine et encore moins du Niger mitoyen".
Jeudi 11 Octobre 2012 - 19:12
Avec MAP