Suède : La bulle Polisario fait Pschitt

La déclaration d’hier Jeudi 6 décembre, du gouvernement suédois a été sans appel, la république autoproclamée du Polisario ne peut être reconnue par les Etats crédibles, sérieux et respectables dans le monde. 

Le porte parole du ministère des affaires étrangères, Andres Jorle, a tenu à préciser la position tranchée de son pays sur cette question, fort méconnue en Scandinavie, où les propagandistes algéro-polisariens s’adonnent à toutes les allégations. 

«Le gouvernement de la Suède n'a pas l'intention de reconnaitre la république du Polisario», a déclaré Andres Jorle, ajoutant que même si le Parlement suédois a fait une déclaration sur cette question, «une telle décision relève des compétences exclusives du gouvernement, qui n'a point l'intention de suivre cette note parlementaire».     

En effet, des parlementaires de l’opposition, tous ou presque issus de mouvances d’extrêmes gauches, apôtres de Fidel Castro, ou d’Hugo Chavez, pour qui Cuba, l’Algérie ou le Venezuela, sont les paradis des droits de l’homme, avaient réussi à insérer dans une motion parlementaire sur la politique suédoise en zone MENA, un papier pour la forme, sans valeur juridique aucune, une recommandation au gouvernement de reconnaître la république autoproclamée du Polisario. 

Des sources sur place, ont indiqué que durant le débat ayant précédé la présentation de cette initiative, le président du groupe des verts, Mehmet Kaplan, l’un des porteurs de ce projet, a tenu malgré cela, à souligner combien le plan d'autonomie, présenté par le Maroc, était la voie la plus judicieuse pour un règlement définitif de la question du Sahara, il démystifia l'attitude de certains qui tentent à chaque fois d'exploiter ce genre de questions internationales pour s’attirer certaines générosités.

De son coté, La députée Désirée Pethrus du parti chrétien-démocrate participant à la coalition gouvernementale, a indiqué que le parlement a violé la constitution en versant dans ce genre de pratique : «Si l'opposition peut initier des débats sur des sujets de cet ordre pour faire pression sur le gouvernement, le Parlement ne devait pas se prononcer sur de telles questions» a-t-elle expliqué. 

Désirée Pethrus souligna que ce n’est pas en reconnaissant une entité irréelle, que l’on va aider l’ONU à trouver issue à ce vieux conflit. 

Pethrus attira l’attention que la situation dans les territoires algériens cédés au Polisario  échappe au contrôle de tous: «les aides humanitaires destinée aux Sahraouis des camps, sont systématiquement détournées par le Polisario, en plus ce groupe ne fait pas l'unanimité parmi les populations des camps, et ses dirigeants trempent tous dans des pratiques et violations condamnables» conclut elle.