Quand Aminatou Haidar remet en cause le processus onusien

Dans une manifestation plus qu’éloquente du peu de cas que le front séparatiste et ses « figures » font des efforts déployés par la communauté internationale, et à sa tête l’ONU, pour régler le conflit artificiel autour du Sahara marocain, Aminatou Haidar, une pseudo-militante qui a fait de la trahison son cheval de bataille, a tout bonnement déclaré que pour elle et ses semblables, « la MINURSO n’a aucun sens ».

 

En remettant une couche, elle a estimé que la dernière résolution de l’ONU sur le Sahara, adoptée en octobre, « est vraiment un grand recul et pousse vraiment les jeunes à se fâcher et à exercer plus de pressions sur le Front Polisario pour qu’il reprenne les armes ».

 

Le mot est dit. A chaque fois que les séparatistes sont acculés, que leurs mensonges, violations et pillages sont décriés à l’international, ils brandissent la seule arme qui leur reste, celle des faibles, la menace.

 

La réapparition même de Aminatou Haidar sur la scène, après moult déconfitures qui l’ont obligée à « la mettre en sourdine », est une preuve qu’en désespoir de cause, le front revient consulter ses vieux papiers et dépoussiérer ses vieux caciques, sans crédibilité aucune, pour ressasser de vieilles rengaines, espérant ainsi récolter un semblant de sympathie, voire de pitié.

 

Mais cela ne trompe plus personne. Pensant avoir recouvert une certaine notoriété avec son prix Right Livelihood, une imposture soit-dit en passant, après être tombée dans l’oubli total, Haidar a repris son activité favorite, à savoir surfer sur la vague des droits de l’Homme, dans une sorte de propagande aussi stérile qu’inutile.

 

En parlant des droits de l’Homme et en dénigrant son pays, la dame ne devrait pas non plus oublier que c’est bien le Maroc qui lui a versé des sommes conséquentes, quand se présentant comme « victime » des violations passées des droits de l’homme, elle a été indemnisée par l’Instance Équité et Réconciliation (IER), et s’est vu offrir un poste à la municipalité de Boujdour, une structure de l’Etat marocain.

 

Faut dire que depuis le temps, le scénario est connu de tous. A chaque fois qu’elle tombe dans l’oubli, Aminatou Haidar « se fabrique une histoire » pour revenir sur le devant de la scène, quitte en cela à se décrédibiliser, se contredire, clamer la chose et son contraire, et dernière en date, dénigrer un processus onusien, applaudi par tous, et tout ça pourquoi ?

 

Parce que les derniers rapports et résolutions pointent clairement les violations perpétrées par les séparatistes dans les camps de Tindouf, leur trafic à grande échelle des aides internationales destinées aux populations séquestrées dans ces camps de la honte, mais surtout, désignent l’Algérie, mentor et bailleur de fonds du polisario, comme partie prenante à ce conflit et acteur clé dans le processus de son règlement.

 

Quoi donc de plus naturel, venant de chez le voisin de l’est qui fait face à une réelle révolution interne qui menace sa stabilité même, que de tenter de détourner les regards de ses déboires, en poussant ses marionnettes à assurer le show pour faire diversion ?