Le Parlement européen a dévoilé, jeudi, les trois finalistes du Prix Sakharov 2021 pour la liberté de l'esprit. L'information peut paraître anodine car le prix est accordé chaque année par l’institution parlementaire européenne pour récompenser les militants, les vrais, les authentiques s’activant dans les domaines des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Mais ce marronnier mérite qu’on s’y arrête cette année puisque le Parlement européen avait été saisi d’une candidature impulsée par l’Algérie, pour le moins grotesque, celle d’une certaine Sultana Khaya, activiste polisarienne se faisant passer pour une damnée de la terre pour son «combat» contre les moulins à vent des droits de l’homme dans les territoires marocains du Sahara.